21 juin 2010

So Choco

Recette du fondant-croustillant de Marion
Bon et simple, à préparer la veille... ou non.

C'est pas compliqué et fort en chocolat :
350 grammes de chocolat noir,
3 cuillères à soupe de lait
120 grammes de sucre glace
120 grammes de beurre
150 grammes de petits biscuits secs (type Petit Beurre de Lu, petits gâteaux à thé)

Faites fondre le chocolat dans une casserole avec le lait. Ajoutez-y le beurre fondu, puis le sucre glace et les biscuits écrasés en petites miettes. Wooop, c'est prêt ! (c'était long, hein ?) (plus rapide, y a pas, à part la tartine de Nutella)
Pour le manger fondant, laissez-le une heure au frigo. Pour le manger comme du fudge, laissez-le une nuit au frigo et sortez le 20 minutes avant de la servir ! Pour la couleur (évidemment), faites un coulis de framboises écrasées ou une crème anglaise.
Ça ne vous paraît peut-être pas tellement appétissant comme ça, mais le gâteau-fudge-croustillant-fondant-ultra chocolaté a beaucoup plu, aux filles comme aux mecs !
Merci à Marion Bonafous pour la recette !

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18 juin 2010

Les cinq sens en une bouchée

Le déjeuner de travail, pour certains, c'est la grosse corvée. Mais on peut transformer ça en moment de pur plaisir pour nos sens et pour l'équipe quand on choisi le bon endroit pour se donner rendez-vous. Si vous voulez satisfaire la troupe et montrer votre fine connaissance en matière de bons plans montréalais, je vous conseille le délicieux restaurant l'Un des Sens, sur Laurier. Petit trésor caché aux yeux de tous, trop discret encore, alors qu'il mérite les acclamations des grands gourmands comme moi.

Le concept du restaurant, c'est faire plaisir à tous vos sens. En entrant, on découvre une belle pièce, toute en longueur, élégante, chaleureuse et intimiste mais bien éclairée. En fond musical, de la bonne musique française, allant des airs entraînants d'Amélie Poulain aux vieilles chansons de nos parents. En s'asseyant, on pose les fesses sur une chaise confortable et les coudes sur une table au-dessus molletonné, ce qui change bien des tables trop dures, qui nous indiquent que quand on a mal aux coudes, c'est l'heure de partir et de laisser sa table au suivant. Chez l'Un des Sens, c'est le contraire. Restez, mettez-vous à l'aise, profitez. En lisant la carte, on ne sait que choisir.
J'ai commencé par une salade de légumes grillés, cresson et vinaigre balsamique. Pour les plats principaux, on trouve de la viande, du poisson, de la volaille,... le tout accompagné d'une purée, de légumes grillés. J'ai opté pour un médaillon de porc, nappé d'une sauce aux oignons caramélisés, mousseline de champignons et allumettes de légumes. Les assiettes arrivent, belles, décorées, ça sent bon, la viande fond dans la bouche, la mousseline devient crème... un pur bonheur pour les papilles !


Quant au dessert... ne passez surtout pas à côté de l'incontournable pana cotta café et chocolat (au goût léger, pas écœurant du tout, moi qui déteste les desserts au café, je peux vous dire que je suis tombée sous le charme), et son crumble aux noix, trois gouttes de caramel sur le dessus. WA. HOU. J'aurais bien enchaîné sur la tarte aux pommes caramélisées et crème glacée au foie gras maison ou le soufflé au chocolat, crème glacée aux Pistaches, mais là... L'indigestion se faisait sentir.

Les gros plus ( outre le fait que ce fut extra-bon):

On découvre des producteurs locaux, qui travaillent les champs et les prés de manière responsable, mais aussi de très bon vins du terroir (et si ! un rosé québécois sucré et minéral comme j'aime !)

Les tapas au comptoir, pour un petit 5 à 7 entre amis.

La table d'hôte de midi : 19$ pour un ventre bien rempli. Le top !

Un grand merci à Laurent Prosper, l'un des chefs, et son équipe !
Pour les fines bouches, rendez-vous au 108 Laurier Ouest.

Le site web de l'Un des Sens
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16 juin 2010

J'en ai crêpé pas mal des cuillères creuses...

Hier soir, je suis allée voir le splendide second film de Xavier Dolan, jeune prodige du cinéma québécois. Le gars a tout juste 21 ans, deux long-métrages derrière lui (J'ai tué ma mère, qui gagne trois prix à la 41ème Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2009, et Les Amours Imaginaires, récompensé du Prix de la Jeunesse lors du Festival de Cannes en 2010), il écrit les scénarios et les dialogues des films, y joue, les réalise, bref, on le voit défiler tout du long du générique. Un petit génie qui deviendra grand... et développera sûrement la culture cinématographique québécoise à l'étranger !

Avec Les Amours Imaginaires, Xavier Dolan nous emmène dans un monde romantique aux couleurs tendres. C'est comme un cocon, un petit univers qui nous rappelle un peu certaines périodes de notre vie, dans ces instants où l'on court après une belle histoire dont le scénario est écrit dans notre tête, seulement dans notre tête. C'est simple, compliqué, réel et et hors du temps à la fois.
Xavier Dolan écrit l'histoire d'un triangle amoureux. Marie (Monia Chokri) et Francis (Xavier Dolan) tombent amoureux de Nicolas (Niels Schneider), un nouvel arrivant à Montréal, très beau, très David (en référence à la sculpture). Les scènes sont belles et bien tournées, lentes et délicieuses, la musique rétro-comme-on-aime (gros coup de cœur pour la BO) et les décors et costumes bien vintage. Des touches d'humour viennent ça et là redonner un élan au film quand il semble traîner en longueur. On se retrouve, parfois, dans les dialogues, qui nous rappellent nos propres anecdotes ou des confidences d'ami(e)s autour d'un verre .

Bref, je conseille ce film à tous ceux qui veulent prendre une pause romantique-pas-trop-cucul, et je le déconseille à ceux qui préfèrent les films où les actions s'enchaînent rapidement.


PS: le titre de l'article fait référence à la réplique de la coiffeuse lorsque Marie lui raconte son avis sur l'amour, le vrai, pas juste l'amour physique, c'est plutôt comme un besoin de dormir avec l'homme aimé en cuillère. Et que c'est ce qui lui manque.
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14 juin 2010

Goûtez aux délices du Point G

Jolie boutique rose et verte sur Mont-Royal, le Point G a fait son nom sur le Plateau en comblant de nombreux et nombreuses gourmands. Rien que l'énoncé des parfums de glaces, sorbets et macarons devant le comptoir, m'ont fait saliver. Ananas-basilic, tire d'érable et pacanes caramélisées, framboises-coquelicot, pain d'épices ou encore mojito, les glaces artisanales sont de petites merveilles pour nos papilles gustatives. Pour les plus traditionnels, le citron est à tomber par terre, pas trop sucré, frais comme il faut pour une chaude journée d'été.


Pour décorer mon cornet coloré, j'ai opté pour la touche macaron, spécialité du Point G... Là aussi, ça ne rigole pas niveau créativité. J'ai testé framboise-romarin, subtil mélange qui me rappelle le sud de la France et je garde en tête pour une (très) prochaine visite à la boutique les macarons au vinaigre balsamique, à la crème brûlée, au lime-basilic et à l'abricot-thé noir.

Rendez-vous au 1266 Mont-Royal pour un instant de pur plaisir !



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3 juin 2010

De la danse aux podiums



Qu'y a-t-il de plus séduisant qu'une femme qui danse ? Depuis toujours, la danse et la femme sont des alliées inséparables. De la geisha du Japon aux danseuses du ventre du Moyen-Orient, aux valseuses romantiques, chacune personnalise l'approche silencieuse vers l'homme, au risque même de s'attirer les foudres des sociétés les plus sévères qui observent d'un oeil méfiant ce rapprochement physique entre deux êtres.
Les gestes, les expressions, le maquillage et les costumes, volupté et séduction presque cachée, l'art de la danse s'est tourné vers le monde de la mode pour offrir aux femmes un style doux, presqu'enfantin, une touche de classique et de romantisme.


De 1983 à 1994, deux "enfants terribles" de la scène parisienne, Jean-Paul Gaultier et la chorégraphe Régine Chopinot, collaborent pour créer une large collection de costumes qui s'inspire de la danse contemporaine.
Le résultat ? Onze années de spectacles mi-ballets mi-défilés, dont le plus célèbre restera Le Défilé, en 1985, et des costumes de scène extraordinaires conçus pour être vus et admirés, mais pas vraiment portés. Seize danseurs, comédiens et mannequins se partagent, de Délices en 1983 à Façades en 1994, 328 costumes et accessoires de prestige.

Plus proche de nous, un nom se démarque dans l'industrie de la mode. Repetto. La belle marque de vêtements pour les danseuses, qui a habillé les petits rats de l'Opéra entre autres a su se diversifier après une période quelque peu difficile. Depuis quelques années, Repetto chausse et habille homme, femme et enfant, pour le plus grand plaisir de toute la famille. Minutie, dextérité et qualité sont au rendez-vous, de la manufacture de St Médard d'Excideuil à la danseuse qui portera les ballerines. En 1999, Jean-Marc Gaucher reprend les rennes des mains de Rose Repetto et continue de faire évoluer la marque vers le prêt-à-porter. En 1956, Brigitte Bardot, ancienne danseuse, fait une commande spéciale à Madame Repetto pour un film. Voilà que celle-ci lui confectionne spécialement le modèle Cendrillon, qui sort la ballerine de la piste de danse et la mène à la rue et ses pavés. La mythique ballerine BB est née.

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2 juin 2010

Muffins et palmiers salés

Pour reprendre l'épisode apéro-dînatoire, voici deux autres recettes toutes aussi délicieuses ! Les muffins aux olives et les petits palmiers salés...

Muffin aux Olives, pour six muffins :

Couper 90 grammes d'olives noires dénoyautées. Lavez et séchez une cuiller à soupe de romarin frais pour ensuite le ciseler. Dans un saladier, versez 190 grammes de farine et un sachet de levure, ajoutez une pincée de sel, les olives, le romarin et 20 grammes de parmesan. Préchauffez le four (180°C), mélangez la pâte et rajoutez un oeuf et 12,5 cl de lait préalablement battus. Faites ensuite fondre 60 grammes de beurre très lentement et ajoutez le au mélange farine-olive etc... Versez tout ça dans des moules à muffins et laissez cuire 15 minutes.

Les Petits Palmiers Salés, pour six personnes:

Coupez le plus grand carré possible dans un rouleau de pâte feuilletée étalé. Coupez ce carré en quatre et tartiner chacun des carré avec une cuiller à soupe de tapenade, de pesto rouge ou de pesto ordinaire, saupoudrer le dernier avec de la mimolette râpée ou tout autre fromage sec. Pour chacun des carrés, roulez l'un des bords jusqu'à la moitié et faites la même chose avec le bord opposé. Enveloppez ces rouleaux individuellement dans un film plastique et déposez-les au congélateur pour 30 minutes. Préchauffez le four à 180°C, sortez les rouleaux et coupez-les en tranches fines. Faites les cuire au four, sur du papier sulfurisé, pendant 10 minutes (jusqu'à ce que les palmiers soient dorés).


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